On ne ment pas en travaillant la terre, sinon cela ne fonctionne pas, c’est une relation avec la vérité.

  • 15’30 : La chute de toutes les grandes civilisations lorsque l’agriculture devenait marchande.
  • 26’00 : La mort de la culture rurale et la déculturasition depuis les années 60.
  • 28’15 : L’agriculture prométhéenne.

L’agriculture artificielle et bancaire, démesurée qui a perdu l’échelle humaine : déshumanisée par ce qu’elle n’est plus une agriculture familiale : l’époque des agriculteurs

  • 31’10 : La révolution religieuse et la désacralisation depuis 50 ans : l’abandon de la religion nouvelle, une sorte de roussoisme collectif, sans commandement, l’important est de suivre sa conscience, un socialisme chrétien. Voir le livre de Guillaume Cuchet.
  • 36’00 : Mai 68, inspiration marxiste, freudienne, existentialisme, la contestation de toute autorité qui donne l’illusion d’une complète autonomie, déconstruction de la culture classique. On rejette la morale sur fond de révolution facile. C’est la revendication de satisfaire tous ses plaisirs et assurer le fonctionnement de la société de consommation.

Une anticulture. C’est l’échec de la modernité en matière de culture.

Replis laïcistes, qu’est-ce que la culture sans transcendance, privée du passé, étranger dans le présent !

  •  45’00:  Conclusion : comment conserver une culture chrétienne avec la terre : la mise en pratique de piété, débiteur insolvable de ceux qui nous ont précédés.

Se reconnaître comme intendant infidèle, redevenir un maillon, faire du bien à la terre et aux vivants, car le jardin participe à la gloire de Dieu, mettre de la poésie dans notre agriculture, l’agriculture chrétienne a une part de dons, de beauté, elle n’est pas uniquement commerciale.

Le paysan chrétien doit avoir d’abord le souci du royaume de Dieu pour obtenir sa bénédiction.