Avec Silvia Pérez-Vitoria, socio-économiste, documentariste. (1h42’) Double intervention pour l’Atelier paysan :
Partie 1 : à la ferme des Roussets de St Jean en Royans (26) le 31 octobre 2019
Partie 2 (à 52’14) : au domaine de la Pinte à Arbois (39) le 12 novembre 2019
Dans le cadre de la tournée nationale de conférences-débats “La technologie va-t-elle sauver l’agriculture ?” (automne-hiver 2019) — Une discussion pour prendre connaissance du poids et des impacts des machines, des robots, de l’informatique et des biotechnologies sur les vies des paysan-nes, sur l’environnement comme sur l’ensemble du modèle alimentaire. Nous reviendrons sur les raisons et l’histoire de cette perte d’autonomie résultant du passage de paysan à exploitant agricole, au cœur du processus d’industrialisation et de mondialisation de l’agriculture.
Nous décrirons le « retour des paysans » avec l’émergence des nouveaux mouvements paysans, leurs luttes et les alternatives qu’ils proposent.
Partie 1 : “Comment les paysans ont failli disparaître ?” Comment y a t il eu une ré-émergence des luttes paysannes dans le monde, alors qu’on ne les attendait pas du tout ? Idée pivot : il faut redonner la centralité à la question paysanne.
Partie 2 : “Faudra t il choisir entre le pain et le smartphone ?” Point sur la situation des paysan-nes dans le monde, et de leurs luttes. Importance d’un projet politique formulé mondialement en terme de souveraineté alimentaire.
Reconnaître la centralité paysanne, c’est une manière de hiérarchie les luttes. Une modalité concrète de lutte : la dissidence territorial, et la perspective de les relier entre elles. — Silvia Pérez-Vitoria travaille depuis de longues années sur les questions paysannes. Elle a réalisé des documentaires sur ces questions aux Etats-Unis, en France, en Espagne, au Mexique, au Nicaragua, en Roumanie, en Italie…
A écrit : Les paysans sont de retour (2005), La riposte des paysans (2010), Manifeste pour un XXIème siècle paysan (2015), co-auteur de La Bio entre business et projet de société (2012), a co-dirigé le Petit précis d’agroécologie (2008) et dirigé Défaire le développement, refaire le monde(2003). Enseignante dans le Master-doctorat d’agroécologie de l’Université internationale d’Andalousie (Espagne).
Membre de l’association La ligne d’horizon-les amis de François Partant. — L’Atelier paysan organise une tournée de soirées-débats pour se rencontrer localement et prendre connaissance du poids et des impacts des machines, des robots, de l’informatique et des biotechnologies sur les vies des paysan-nes, sur l’environnement comme sur l’ensemble du modèle alimentaire. Venez discuter de ces réalités agricoles, de l’imaginaire du progrès technique, de la nécessité de faire émerger une communauté citoyenne « technocritique » basée sur l’entraide, la mise en commun, le « lowtech », avec la volonté s’organiser pour stopper la « démesure technicienne ».