1er AU 6 MARS 2020 – COURS A MAZY POUR LES MONASTERES / UNE AGRICULTURE BASÉE SUR L’AMOUR INCONDITIONNEL DE TOUTES LES CRÉATURES – CULTIVER DE L’EAU ET ÉTABLIR UNE RELATION FÉCONDE AVEC LA TERRE…?

Août 16, 2019 | FORMATION

Une agriculture basée sur l’amour inconditionnel de toutes les créatures et sur la coopération entre l’homme et les créatures et les créatures et l’homme

Cultiver un jardin-forêt fécond et très productif, pour une autonomie alimentaire

 

Mise en oeuvre pratique de l’agriculture syntropique d’Ernst Götsch

et des défis de Laudato Si

UN JARDIN-FORÊT FÉCOND…?  REVISITER LA FERTILITÉ HUMAINE DANS UNE RELATION FÉCONDE AVEC LA TERRE

ET Y FAIRE POUSSER… DE L’EAU…? EST-CE POSSIBLE ?

Hervé Coves, agronome et chercheur, enseignant en permaculture, franciscain – France

“La vie est belle !”

François de Soos, agriculteur, pionnier en agroforesterie et en agroécologie en France

“Planter un arbre, c’est une agriculture multigénérationnelle, c’est préparer l’avenir de nos petits-enfants !”

Organisation d’un stage à la ferme Mazy sur 5 jours, pour les  moines et moniales ou membres de communautés religieuses et laïcs en charge d’un projet en agroécologie.

La messe sera célébrée tous les jours à Notre-Dame du Cros par le Père Philippe Plet, ermite passioniste et les Laudes et les Vêpres seront animées par deux moines bénédictins. Les repas sont cuisinés avec des produits locaux.

Télécharger une version imprimable du programme du cours ci-dessous ICI
Dates prévues : du 1er au 6 mars. Arrivée le dimanche 1er mars 2020 à la ferme de Mazy, début du cours le lundi matin 2 mars jusqu’au vendredi 6 mars.
Les informations définitives sur les cours seront communiquées dans les prochaines semaines.
Les thèmes :
  • Agricoles : le jardin-forêt – fécondé par l’homme, la fertilité de son intelligence et de son travail –  productif  pour une autonomie alimentaire, sur les bases de “l’agriculture syntropique*,” une agriculture basée sur l’amour inconditionnel de toutes les créatures et sur la coopération entre l’homme et les créatures et les créatures et l’homme. Amélioration des rendements de production et captation de l’humidité de l’air par le biais de l’agroforesterie : COMMENT CULTIVER* DE L’EAU ? Analyse de  vos projets, chaque fin de journée et discussion des premières étapes vers un jardin fécond.
  • Sociétal : défi de la mise en oeuvre de l’encyclique Laudato Si au monastère, échanges et réflexions.

PRIX DU COURS PAR PERSONNE (repas et hotellerie inclus) : 600 euros

Dans un monde, qui a plus que jamais besoin de retrouver le sens de toute action et doit, sous peine de disparaître, redonner une pleine dignité à tout travail humain, le lien avec ce type d’agriculture va devenir un enjeu essentiel pour éduquer notre société à une économie de la fécondité retrouvée. Les monastères ont un rôle central à jouer dans ce processus qui lie choix humains, ses talents et la spiritualité, parce qu’un tel projet ne peut se concevoir sans un profond amour de la Création et une confiance retrouvée en l’homme.
POURQUOI PARTICIPER À CE COURS ?
Qu’est-ce que l’agriculture de la fécondité et pourquoi constitue-t’elle une innovation majeure ?  
Réponses ci-dessous à vos questions : 
Cliquez sur les + (petites croix) à droite pour avoir accès aux réponses.
*Définitions de la syntropie d'Ernst Götsch, une agriculture de l'amour inconditionnel de l'homme et de la crÉation, LA VIRIDITÉ SELON STE HILDEGARDE

Il s’agit d’une agriculture basée sur l’amour inconditionnel de toutes les créatures et sur la coopération entre l’homme et les créatures et les créatures et l’homme.

  • Syntropique est le qualificatif, la marque utilisée par E. Götsch, l’initiateur de ce type d’agriculture. Il signifie une force qui pousse les choses vivantes à s’organiser dans la plus grande harmonie, du simple au complexe. Hildegarde Von Bingden parlait de “viridité”.
  • E. Götsch est un poète, il aime jouer avec les mots, son système capte effectivement de la manière la plus efficace l’humidité, la rosée de l’air, il parle alors de “planter de l’eau”..

Fazenda Olhos D’Água Ernst Götsch Agricultura Sintrópica from Life in Syntropy on Vimeo.

À qui s'adresse ce cours ?

Comme il s’agit de revisiter notre relation féconde avec la terre, il n’y a pas d’échelles. Que l’on s’occupe d’un simple jardin d’un cloître ou de toute une ferme diversifiée, les gestes que nous apprendrons sont les mêmes. 

Au contraire, la variété des origines et des objectifs permettra un partage d’autant plus riche !

Différences entre l'agriculture biologique et l'agriculture de la fécondité

Réponse d’Ernst Götsch : L’agriculture biologique et l’agriculture de la fécondité sont deux sœurs, partant de la même idée, mais l’approche de la solution des problèmes qu’elles rencontrent les a conduit à des voies différentes.

  AGR. BIOLOGIQUE AGR.  DE LA FÉCONDITÉ
FERTILISATION

Apports extérieurs biologiques

L’agriculture biologique vise à remplacer la fertilisation chimique (habituelle en agriculture conventionnelle) par la fertilisation principalement organique (composts à base de déchets organiques, engrais verts, fumier, etc).

Autofertilisation par les plantations – diversité et symbiose des choix de plantations entre elles

Dans l’agriculture de la fécondité, nous travaillons la conception et visons à organiser les différentes espèces dès la mise en place du système et en continuant à chaque étape de la conduite de nos plantations, en les gérant pour produire leur propre engrais. Pour cela, nous plantons des arbres, des graminées et des herbes en haute densité. Ils doivent avoir en commun la caractéristique d’une repousse vigoureuse après la taille. Un bon agriculteur les gère en conséquence. La taille périodique résulte – en plus de l’apport de lumière pour nos cultures – en matière organique en grande quantité qui, sur le sol, crée une vie prospère en elle et, indirectement, fertilise nos plantes.

EFFET DE RAJEUNISSEMENT  

Stimulation des plantes entre elles

Un avantage supplémentaire en plus des deux premiers (sinon plus) – lumière et engrais – est l’effet de rajeunissement de l’ensemble du système qui se produit après la taille : des informations sur la nouvelle croissance vigoureuse et la santé de l’ensemble du système, induite par la repousse de nos alliés.

CONTRÔLE PHYTOSANITAIRE

Développement d’un arsenal phytosanitaire et contrôle

L’agriculture biologique implique un contrôle phytosanitaire, c’est-à-dire la lutte contre les maladies et les ravageurs. Pour réglementer cela, ils créent toutes sortes de normes pour définir ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Il en résulte néanmoins l’utilisation de tout un arsenal de préparations, de mélanges de minéraux pour renforcer les plantes, pour tuer ou éloigner les ravageurs et les maladies, de pièges pour capturer les insectes indésirables, d’élevage en intérieur des prédateurs pour les relâcher plus tard pour contrôler les infestations, etc. Ce sont des outils développés et utilisés comme conséquence de la division, de la séparation entre le bien et le mal.

Construction d’un système d’autodéfense en consolidant la symbiose du système naturel

Dans notre cas, avec l’agriculture de la fécondité, nous travaillons pour obtenir la vigueur et la prospérité de l’ensemble du système. Nous traitons ceux qui sont considérés comme des ravageurs ou des maladies comme des indicateurs de faiblesses dans nos plantations, causées par des erreurs commises par nous-mêmes. Erreurs commises dans la conception ou la gestion de nos agroécosystèmes. Nous considérons les ravageurs et les maladies comme des alliés indirects, membres du système immunitaire de la vie des macro-organismes de la planète Terre (dont nous faisons partie).

De ce point de vue, il n’y a ni bien ni mal. Il y a, oui, une fonction. Ces collègues, considérés comme des parasites, peuvent indirectement nous donner des indices sur la façon d’interagir plus organiquement avec le macro-organisme, de sorte qu’il n’y a pas besoin de soins d’urgence par les “pompiers du système”. C’est pourquoi, une fois de plus, ils sont des alliés, des membres du système immunitaire, égaux aux globules blancs de notre corps qui agissent et se reproduisent lorsque les processus de la vie en son sein (macro-organisme) quittent la matrice donnée.

“L’agroforesterie selon les principes de l’agriculture de la fécondité, fonctionne également très bien dans nos conditions climatiques. Il suffit, selon E. Götsch, H. Coves et F. De Soos de combiner les bonnes espèces, d’observer et de gérer”. L’ outil majeur est l’imitation de la nature : en travaillant selon ses règles, vous suivez aussi les lois de la fécondité où, contrairement à l’entropie, plus d’énergie est produite qu’elle n’a été investie.

Faire pousser de l'eau ? Qu'est-ce que cela signifie ?

“Nous ne devrions pas faire la guerre pour se disputer de l’eau, nous devrions planter de l’eau…!” Ne cesse de répéter avec conviction Ernst Götsch à toutes les personnes qui visitent sa ferme.

Le microclimat plus frais créé par les arbres et la température inférieure sur le site sont dues à l’activité importante de la photosynthèse des arbres, celle-ci provoque une condensation naturelle de l’humidité du vent qui provient de la mer. L’humidité se dépose sur la ferme de Ernst Götsch et n’est pas perdue, particulièrement la nuit. L’architecture du système agro-forestier en trois dimensions, consiste à créer des cloches inversées avec les grands arbres, le vent humide s’y décompresse, produisant un rafraîchissement de l’air et la condensation de l’humidité sur le site. 

https://www.facebook.com/renaturefoundation/

La seconde clé est ensuite la matière organique du sol, qui absorbe l’eau comme une éponge, et la couverture protectrice du sol par des couches de litière et de couvert végétal, qui empêchent l’humidité de s’évaporer.

Ernst a vu pas moins de 17 ruisseaux permanents réapparaître sur ses terres qui étaient quasi désertiques en 1986 depuis qu’il les a converties en systèmes syntropiques avec environ 2000 arbres à l’hectare. En effet, plus d’humidité du sol signifie plus d’eau pour les plantes, mais aussi pour recharger la nappe phréatique et faire en sorte que les sources continuent à couler pendant les périodes de sécheresse.

Résultats en terme agricole ?

Nous sommes en mesure de proposer des associations efficientes qui répondent à tous ces critères:

  • Construction d’un système agricole fécond, les intrants qui nourrissent les cultures et reconstruisent l’humus sont produits grâce aux arbres, en hauteur.
  • Captation de l’humidité de l’air pour les besoins de l’arrosage.
  • Augmentation de l’humidité des sols et de leur capacité de rétention de l’eau.
  • Augmentation de la production.
  • Augmentation de la biomasse.
  • Augmentation de la qualité nutritionnelle des récoltes.
  • Diversification des adn des végétaux.
  • Reconstitution rapide et équilibrée des sols, amélioration de la structure du sol, dynamisme de la vie du sol.
  • Écosystème déstressant – ou immunostimulant – pour la plante, les insectes, le sol et l’homme.

Avec les avantages connexes suivants :

  • Préservation des espèces sauvages et de leur relation avec le biotope.
  • Stimulation des mécanismes de défenses, d’auto-immunité, d’immunotolérance & d’adaptation, de résistances au stress hydrique, climatique et industriel (pollution).
  • Réduction des efforts physiques pour le-la cultivateur-ice avec une maintenance limitée à moyen et long terme.
  • Un héritage écopositif pour les générations futures, c’est à dire un environnement enrichi et stimulé par le passage de l’homme et de l’agriculture, et non l’inverse.
  • La création d’un lieu agricole, attractif, artistique et créatif, propre à l’enseignement de la fécondité pour toutes les activités humaines.
  • Une cocréation avec la terre d’un lieu agricole, comme une parabole de la fécondité de la vie et de notre soumission à quelque chose de plus grand, qui nous dépasse et qui nous aime…
  • Une parabole qui laisse augurer la beauté de la providence divine entre les hommes s’ils acceptaient la volonté de Dieu…

 

Comment faire d'une agriculture féconde, la technologie la plus courante dans les zones rurales ?

Réponse que Joachim Milz, un des plus anciens élèves d’Ernst Götsch :

Notre grande difficulté aujourd’hui est d’avoir une pédagogie qui amène l’agriculteur à voir les plantes d’un point de vue écophysiologique, une pédagogie qui le guide dans la nature.

C’est donc une agriculture extrêmement créative, extrêmement intéressante, extrêmement belle qui mêle la raison et l’intelligence, la créativité, l’analyse et l’observation à une très grande satisfaction, tant les résultats permettent d’allier le retrour vers une belle nature, des augmentations de production et de qualité et une plus grande efficience et facilité des cultures pour aider et alléger la tâche de l’agriculteur dans son travail journalier.

Ernst G. dit qu’il faut connaître la fonction écophysiologique des plantes : le nom populaire et scientifique, la résistance à la taille, la strate que l’espèce occupe dans la forêt, la présence de feuillus ou non, l’architecture du couvert, la floraison et saison des fruits, son utilité pour les humains et autres animaux, le type de système racinaire (superficiel ou profond, fasciculé ou pivotant), la vitesse de croissance, les qualités des graines (présence de dormance, graines récalcitrantes ou orthodoxes etc.). si l’espèce est présente naturellement dans un sol bon ou faible, le type de sol (argileux, sablonneux, mixte), le type de topographie dans lequel on la trouve le plus souvent (plaine, tête de printemps, sommet de colline, etc.), son cycle biologique …
 
Il est également fondamental de valoriser ceux qui disposent de ces informations car le sauvetage des savoirs locaux et traditionnels est une étape essentielle pour le succès de notre agroforesterie.
 
Le monde est prêt et les jeunes en attente ! Cependant le secteur de l’agriculture continue à déconstruire ce paradis… Mais combien est plus intéressante la construction et la collaboration qui est en train d’arriver…!
 
Pourquoi la fécondité en lien avec l'agriculture, comme fil rouge de notre réflexion sur Laudato Si ?

Notre société a un besoin d’exemples de fécondité retrouvée en tout : un enseignement et une éducation féconde, une vie familiale féconde, un travail humain fécond qui réjouit l’homme et ses talents, une production féconde de biens nécessaires à la vie de l’homme et à son épanouissement, qui met l’homme, sa dignité, sa créativité et le respect de la Création au centre du système de production et d’échanges de ces biens.

Le cœur de l’agriculture syntropique d’Ernst Götsch est l’imitation de la nature : en travaillant selon ses règles, vous suivez aussi les lois de la syntropie où, contrairement à l’entropie, plus d’énergie est produite qu’elle n’a été investie, c’est une redécouverte de la beauté de la Création dans la force de ses diversités et de ses complémentarités, une découverte d’une agriculture totalement féconde, qui ne détruit pas pour produire ses fruits.

Comment trouver cette richesse et cet équilibre, si ce n’est en reconstruisant l’homme et ses objectifs ? Permettre à chacun des membres de la société de vivre à la fois la contemplation et l’amitié.

L’homme moderne vit dans une société du tout virtuel, un monde atomisé sans liens avec la réalité, c’est à dire où les relations entre les hommes sont également basées sur ce virtuel. Il y manque cruellement le ciment, l’harmonie du monde réel qui seuls permettent de construire une expérience de vie qui construise l’homme sur une histoire, une croissance, une solidité dans un monde qui n’est pas sans cesse mouvant; une capacité de transmettre ce savoir-vivre dans un monde vivant et non dans un monde mort; une expérience humaine qui soit la source de sagesse et non de simples techniques de survie, dans un monde quantitatif de l’argent et du pouvoir de l’efficience pure des machines et des robots.

Quels exemples de vie peuvent donner les monastères pour enseigner cette sagesse de Dieu : la prière est la source de la seule vraie sagesse avec le Créateur. Quel est le rôle de notre travail, d’une agriculture riche et féconde ?

Nous vous proposons donc de réfléchir et d’échanger sur le thème de la fécondité de nos actions autour de ces quelques pensées clés du philosophe Fabrice Hadjadj pendant la durée du stage :

“L’innovation c’est l’obsolescence, une économie de l’innovation permanente, c’est une économie du déchet.

Dans une vie, ce qui a été de l’ordre de la plus haute nouveauté, ce sont des événements qui sont de l’ordre du renouvellement.

Tout l’ordre de la culture, tout l’ordre de la nature, tout l’ordre de la grâce, ces trois ordres-là sont sur le modèle du renouvellement, qui n’est pas la substitution sur le même plan, mais un changement d’ordre, où tout est assumé et se développe de manière plus élevée.

L’agriculture est la matrice de tous les arts, la destruction de l’agriculture  a comme conséquence la perte du sens du réel dans la société et dans la vie de l’homme — L’homme est actuellement diminué (de la nature, de son coprs, de l’art véritable de l’agriculture), cela permet l’émergence de grands déséquilibres. 

L’humanité a toujours été un monde essentiellement agricole…

Mais c’est le cas avant tout de l’art de l’agriculture, qui est la matrice de tous les arts, le mode de pensée de tous les arts. Ce n’est pas l’ingénierie qui est la mère, le sommet de tous les arts. Parce que dans l’agriculture ce qui se passe, c’est que l’on n’est pas en train de fabriquer des choses, de telle sorte que la nature ne nous fournit que des matériaux, de l’énergie, des éléments, des briques que l’on peut recomposer… c’est que l’on accompagne un dynamisme naturel !

C’est fini, vous n’avez plus de rapport avec la nature, l’agriculteur est obligé d’employer des pesticides, des produits chimiques, il faut que cela devienne une fabrique, une usine, un laboratoire.

Et donc le modèle est celui de l’ingénierie et non pas de l’agriculture. Quand l’ingénierie se déploie à partir du modèle d’agriculture et que tous les arts suivent ce mouvement, c’est-à-dire fondamentalement, accompagner ce qui est donné, accompagner une transcendance, tout est bon… !

Le résultat de nos échanges sera consigné et nous servira à orienter nos projets pour les années prochaines.

Le cours est organisé par l’association artisanatura qui aide les monastères à relancer et à améliorer leur activités agricoles. Hervé Coves est un scientifique reconnu du monde de la permaculture et François de Soos un agriculteur spécialiste de l’agroforesterie en France, qui a planté sur son domaine de Mazy, des milliers d’arbres pour améliorer les synergies entre cultures, pour ses arrières petits-enfants et les générations futures.

Lieu : la ferme de Mazy, 11800 Laure Minervois – France

Pour plus d’informations sur le cours,
veuillez contacter François de Soos ci-dessous :

POUR NOUS SOUTENIR :

Crédit Aagricole LANGUEDOC (13506) – ARTISANATURA ART DE L’ÉCOLOGIE APPLIQUÉE
1 RUE OCTAVE MIRBEAU, 11100 NARBONNE
No. Compte 85136486379 – IBAN FR76 1350 6100 0085 1364 8637 988 – Code swift: AGRIFRPP835

Exemple de champs agroforestiers à la ferme de Mazy qui vont être densifiés pendant le cours.

François de Soos est un des agriculteurs pionniers en France en agroforesterie. Il a planté depuis 40 ans des milliers d’arbres sur sa ferme en symbiose avec les cultures du sol.

François de Soos et Hervé Coves ont suivi ensemble les cours d’Ernst Götsch en 2018 et étudié ses techniques pour les adapter à nos climats. Ils pensent que tous ses enseignements doivent être mis en oeuvre en France pour démontrer comment l’agriculture du futur peut redevenir la première alliée des politiques environnementales et le coeur d’une nouvelle culture du travail de l’homme dans son milieu, où sa dignité, ses aspirations sont profondément prises en compte.
Contenu pédagogique du cours : 
  1. Principes de l’agriculture de la fécondité et présentation du domaine de Mazy, site spécialisé depuis 30 ans en agroforesterie en France et de l’association artisanatura : définition des chantiers d’amélioration, sols et besoin en eau.
  2. Design d’un jardin-forêt selon  la vision de l’agriculture syntropique.
  3. Principes de densification arborée d’un système agroforestier existant.
  4. Exercices pratiques :
    • 1/2 journées de mise en place d’un jardin-forêt dans une forêt méditerranéenne. Etat des lieux et visite du chantier démarré en novembre 2018.
  5. Analyse de  vos projets, chaque fin de journée et discussion des premières étapes vers un jardin fécond :  préparez,  s.v.p. une présentation de 20′ de votre projet agricole (objectifs, contenus, sols, forêts à disposition).

Champ d’amandiers à Mazy.

François de Soos, agriculteur pionnier en France en agroforesterie.

Formateurs (sous réserve de confirmation) :
  • Hervé Covès et François de Soos pour l’agriculture syntropique.
Hotellerie des chanoinesses pour les moniales qui participeront (12 km).
Les moines et religieux et laîcs pourront être logés à Mazy (16 couchages possibles)
 
Les repas sont prévus à la ferme de Mazy.

Ernst Götsch

Agriculteur et chercheur suisse qui a émigré au Brésil au début des années 1980 et s’est établi dans une ferme de la région cacaoyère du sud de Bahia, est le grand créateur de ce procédé de l’agriculture syntropique

“Ernst Götsch vint s’installer au Brésil en 1984 dans une fazenda (un domaine agricole) dans l’État aride de Bahia. Le nom de celle-ci était alors “la fazenda des fugitifs de la terre sèche”. En ces temps, elle comportait 500 hectares de terres dégradées et considérées comme improductives. Le scientifique a développé des expériences grandeur nature, des systèmes agroforestiers successifs sur ce terrain; un système agroforestier successif étant un écosystème sylvestre en constante évolution. Les recherches agronomiques et très pratiques d’Ernst Götsch portent sur les symbioses qui s’opèrent lors de l’association d’arbres et de cultures.”

Ferme d’Enrst G. achetée en 1984, une terre dévastée et desséchée.

La ferme d’Enrst G. aujourd’hui, qui vue du ciel, ressemble à une forêt.

Une des sources pérennes qui sont apparues et coulent maintenant toute l’année.

Paquette de présentation de l’agriculture synthropique préparée par l’association française d”agroforesterie

L’AGRICULTURE SYNTROPIQUE A ETE DEVELOPPEE PAR L’AGRICULTEUR SUISSO-BRESILIEN ERNST GÖTSCH AU BRESIL :

Il s’agit d’un ensemble de principes et de techniques qui intègrent la production alimentaire d’une manière régénératrice naturelle à partir de forêts; différent de l’entropie, ce système part toujours du simple au complexe. Bref, le travail se fait dans des terres dégradées, des sols improductifs, en raison des pratiques agressives de l’homme, puis la procédure manuelle commence par la mise en œuvre du feuillage réel des forêts et d’eux, des légumes et enfin les fruits.

Ernst Götsch, agriculteur et chercheur suisse qui a émigré au Brésil au début des années 1984 et s’est établi dans une ferme de la région cacaoyère du sud de Bahia, est le grand créateur de ce procédé. Depuis lors, il a développé des techniques de récupération des sols par des méthodes de plantation qui imitent la régénération naturelle des forêts, qui ont abouti à la recomposition de 480 hectares de terres dégradées.

Suite à son intervention, en plus de la récolte agricole, il a été observé que la ferme a développé son propre microclimat, 14 sources d’eau ont été récupérées et la faune a repeuplé l’endroit. L’expérience a été diffusée et adaptée à différentes régions et climats au cours des 30 dernières années. Dans ce modèle d’agriculture, l’apport le plus important est la connaissance et c’est ainsi qu’est né le Gotsch Agenda Project. La production des vidéos et des textes publiés sur le site Web aideront les producteurs du monde entier à adopter des techniques agricoles véritablement durables.

Life in Syntropy from Life in Syntropy on Vimeo.

Pour plus d’informations sur le cours,
veuillez contacter François de Soos ci-dessous :

POUR NOUS SOUTENIR :

Crédit Aagricole LANGUEDOC (13506) – ARTISANATURA ART DE L’ÉCOLOGIE APPLIQUÉE 
1 RUE OCTAVE MIRBEAU, 11100 NARBONNE
No. Compte 85136486379 – IBAN FR76 1350 6100 0085 1364 8637 988 – Code swift: AGRIFRPP835